Discute avec son assistante [pv Liz Sullivan]

Jack était arrivé un peu plus tôt aujourd'hui, il n'avait rien d'autre à faire avant et était en avance. Il arriva donc à 7h30 au lieu des 8h normales. Il vit que Liz, son assistante n'était pas encore arrivée. Il décida donc d'aller dans son bureau et attendrait qu'elle lui apporte la liste de ses rendez-vous de la journée, son courrier et les papiers à signer. Il avait toujours une journée bien remplis. Il n'avait jamais le temps de s'ennuyer, s'occuper d'une ville est un travail à plein temps. Il enleva son manteau noir et le posa sur le porte manteau. Puis il se dirigea vers la fenêtre pour regarder dehors. Il vit que Liz arriva. Il décida donc de s'assoir et de faire semblant de faire quelque chose pour qu'elle ne croit pas qu'il l'attendait avec impatience. Il regarda sa montre, il était 7h45. Liz était aussi en avance, elle n'arrivait presque jamais en retard. C'était une femme toujours sérieuse et impliquée dans son travail.
Il l'entendit ouvrir la porte et monter les escaliers. Liz allait être dans son bureau d'ici quelques secondes. Il fit donc semblant de lire quelque chose devant lui, il se rendit compte que c'était le journal de la veille. L'un des seuls à être autorisés dans la ville car il vantait la politique du gouvernement. Il faisait l'éloge du maire et donc Jack avait bien sûr approuvé sa publication dans New York.

Un jour parmi tant d’autre…

A 6h00 pétante, le réveil de Liz sonna. Elle qui se trouvait sous la douche se retrouva donc contrainte de l’entendre beugler comme un malade pendant une bonne vingtaine de minutes. Non pas que Liz ne dort jamais, mais un sujet la préoccupait tellement qu’elle décida que si elle ne parvenait pas à s’endormir, autant ne pas dormir du tout. Son besoin de sommeil n’était pas énorme, après tout, elle avait dormi pendant quatre ans non stop… n’est ce pas ? Le sujet qui la préoccupait, était la visite politique d’un confrère venu dans autre état, celle de San Francisco. Elle détestait Chris Mcfish (notez l’originalité suprême que mon imagination à pu dégoter pour son nom de famille xDei), un crétin prétentieux dont la haine pour le régime politique de New York était légendaire. Elle savait qu’il cherchait à lui créer des problèmes, à elle et au maire. Voila pourquoi elle décida de passer une nuit blanche pour tenter de contrer M. McFish qui n’hésiterait pas une seule seconde à critiquer le système politique.

Une femme se prépare pour aller à son boulot…

A 7h00, après s’être préparé/habillé/maquillée, elle prit son dossier et sortie de chez elle.
Elle fut frappée par la fraicheur de ce début d’automne, et maudissant/grimaçant/jurant comme pas possible, elle s’arrêta devant un café pour prendre deux cafés, une pour elle et l’autre pour le maire, puis quelques dizaines de minutes plus tard, se retrouva devant la mairie. Comme à son habitude, elle était en avance. Bien que dans son contrat stipulait qu’elle ne commençait qu’à 8h00, elle fut devant un quart d’heure plus tôt. Elle gara sa voiture sur le parking et se dirigea vers le bureau du maire, situé juste en face de la sienne. Elle devina aisément que le maire l’attendait, et gloussa dans sa cape. Le maire avait beau faire comme s’il n’avait besoin de personne, elle savait qu’il faisait les cents pas et l’attendait. Voila pourquoi elle dit, encore dans les couloirs :

- Bonjour Jack, comment allez vous ?

Elle atteignit enfin le bureau du maire et le vit lever les yeux. Elle posa un gobelet en carton de café bien noir – bien comme il les aimait- devant lui, puis lui posa le journal du jour, avec en gros plan le maire qui célébrait l’ouverture d’un nouvel hôpital.

Jack était content de la voir arrivé, son visage s'illuminait quand il la voyait. Il savait que la journée commençait vraiment. Elle lui apportait oujours son café ce qui le mettait de bonne humeur puis le journal pour qu'il puisse voir les nouvelles du jour.

Je vais bien Liz et vous?

Tous les matins Liz lui demandais comment il allait ce qui lui faisait plisir, il avait comme ça l'impression que ça l'intéressait.

Merci pour le café et le journal Liz.

Jack remerciait toujours Liz quand il était content de son travail, il voulait être respectueux avec elle et qu'elle soit contente de travailler pour lui.

Vous me posterez ses lettres quand vous aurez un moment s'il vous plaît. Cela ne presse pas mais il faudra le faire tout de même dans la journée.

Il lui sourit pour que sa demande passe mieux. Il était de bonne humeur ce matin, le journal montrait une bonne image de lui pour les habitants. Il aimait qu'on le complimente à longueur de temps.

En posant le journal, elle vit que Jack Harrison n’était pas très énervé. Elle fut navrée de devoir gâcher sa bonne humeur. « Je vais bien Liz et vous? »

- Un peu moins, malheureusement. J’ai reçu un coup de fil Stewart, le secrétaire du maire de San Francisco ce matin.

Il la remercia, puis lui demanda très courtoisement de poster quelques lettres, elle accepta et les fourra dans son sac à main. Elle s’assit ensuite en face du maire, afin de montrer l’urgence de la situation.

- McFish vient de me prévenir qu’il va passer dans la journée pour une conférence de presse. Vous imaginez le désastre, donc j’ai beaucoup réfléchit cette nuit, et j’ai donc essayée de prévoir quelques une de ses attaques. Voici donc les chiffres, tous nos chiffres.

Elle lui donna une chemise contenant plusieurs documents, dont le nombre d’agression, de délinquance chutant considérablement depuis l’installation du nouveau gouvernement, ainsi que quelques chiffres de l’économie de la ville, du nombre deux fois plus bas qu’il y a deux ans du chômage, afin de prouver les bienfaits d’un gouvernement totalitaire et… autoritaire !

- Il fait une visite surprise, donc on ne sait pas quand il va venir… Evidemment j’ai étudiée de près sa réputation et il est du genre à beaucoup parler. Donc si il y a une seule chose de travers aujourd’hui… je suis sur qu’il parviendra à s’allier avec quelques états des États Unis pour nous mettre la pression. Enfin bref. Qu’en pensez-vous ?

Jack vit son visage s'assombrir quand Liz lui annonça la mauvaise nouvelle.

Merci Liz de m'avoir prévenu et d'avoir préparé une riposte. Je vais faire de mon mieux pour le contrer de façon respectueuse. Je vais lui montrer les chiffres qui parlent d'eux-même et je vais voir ce qu'il a à me dire. Déjà c'est bien si nos chiffres sont plutôt convainquant maintenant j'espère qu'il n'y aura pas de ripostes et de contestations de la part de certain citoyens. J'espère que tout se passera bien. Il ne faut pas que quelqun d'autre sache qu'il vient à part le gouvernement pas même et surtout pas un journaliste. Il faut que sa venue reste secrèe. Je veux le recevoir juste en tête à tête.

Jack se leva de sa chaise, il n'arrivait pas à rester en place. Il était inquiet, nerveux. Il avait le frond qui transpirait et les mains un peu tremblante. Pourvu que tout ce passe bien, c'est ce qu'il souhaitait.

Liz vous me prévenez dès que vous voyez sa voiture dans le parking autrement qu'avez-vous à me conseiller.

Rassurée que le maire prenait en considération ses conseils, elle se leva et fit les 100 pas. C’est la première fois en réalité que ce genre de situation lui arrivait, car en général, les politiciens prévenaient au moins 10 mois à l’avance de leurs venus. Elle chercha à savoir pourquoi une telle précipitation de la part de McFish.

- Oui, bien sur. Mais je pense qu’interdire aux citoyens de sortir par exemple serait le meilleur moyen de les tenter. Et s’il y a un débordement, on ne pourra plus les contrôler, surtout si le président des États Unis s’en mêle par la suite, avec ses putains droit de l’homme. {La suite est censuré xD }

Jurer aussi peu professionnellement devant le maire coutait à beaucoup de monde un aller simple pour l’asile, car a moins d’être suicidaire, on ne dit aucune grossièreté devant lui. Cependant, Liz n’était pas n’importe qui, et la situation s’y prêtait. Cependant, elle s’excusa tout de même par la suite. Etre aussi peu professionnel devant le maire ne lui convenait pas. Elle s’arrêta devant la fenêtre de la marie, et contempla par la fenêtre.

- J’ai pris la liberté de faire couvrir tout New York par nos agents de sécurités déguisé en civil, afin qu’ils nous préviennent des moindres signe suspect, et des moindres allées et venus entre New York et l’extérieur. J’espère que vous ne m’en voulez pas. J’ai pensée que la situation était quelque peu… urgente.

Elle s’écarta de la fenêtre, et retourna devant le bureau du Maire, l’air soucieux.

- Tout va bien se passer monsieur, je vous le garanti.

Il hocha doucement la tête, puis lui dit de lui prévenir dès qu’une voiture sera garée sur le parking.

- Naturellement.

Jack était content de voir le dévouement de Liz pour son travail. Elle pensait toujours à tout et c'est sûrement pour ça que c'est elle qu'il avait engagé. Dès qu'elle était entrée dans son bureau se jour là, il a su que c'était elle qui lui fallait et il ne s'était pas trompé.

Vous avez eu totalement raison d'envoyer la sécurité voir un peu se qui se passe dehors, je vous remercie d'avoir agit aussi vite. Cela ne me dérange pas que vous preniez des iniciatives de ce genre quand il le faut.

Jack était d'accord pour accorder un peu d'autonomie à Liz quand celle-ci était utilisé à bonne escient. Il trouvait que Liz était une femme qui réfléchissait beaucoup et qui trouvait des solutions approprié à leur problèmes. Il aimait son côté réfléchis.

Merci Liz pour tout le travail que vous faîte pour moi, cela me touche énormément de voir comme vous êtes investit dans ma poliique.

Jack savait que quoiqu'il arrive il pourrait toujours compter sur Liz, c'était une valeur sûr du gouvernement.

Vu la situation quasi catastrophique, vous posterez les lettres que demain, je vous veux ici toute la journée. Les lettres peuevent attendre. Le principal aujourd'hui est de faire bonne impression.

Apprenant que le maire de San Francisco, un certain Mcfish venait à l’improviste ici, à New York pour une visite politique ne réjouissait pas vraiment Liz. Voila pourquoi, professionnelle jusqu’au bout des ongles elle anticipa certaines demandes du maire, comme la surveillance et le doublement des agents de sécurités, ainsi que quelques bilans annuels, pour prouver que comme quoi notre gouvernement aurait du bon.

Désormais pour Liz, il ne lui restait plus qu’a se ronger les ongles et prier le dieu des politiciens pour que tout se passe bien durant l’entretien, en attendant l’imminente venue de ce dernier.

Pour une raison inconnu, le maire ne semblait pas tant affecté alors que Liz faisait les cents pas et soupirait. On aurait plutôt dit qu’il s’était résigné. Elle ne savait pas si elle pouvait se permettre quelque chose d’aussi intime, puisqu’il était son employeur et que cela ne lui regardait pas, mais elle voulu lui demander si sa allait. Pour de vrai.

- Hum Jack… Même si sa peut paraitre déplacé… mais…

Tout à coup, pendant que les deux personnes réfléchissaient intensément le téléphone sonna. Jack et Liz se regardèrent, ne sachant que faire. Jack hocha légèrement la tête et Liz se précipita dans son bureau pour décrocher.
Elle prit donc le téléphone sans fil, et revint dans le bureau du Maire. Quelques minutes passèrent. Elle leva les yeux vers le maire, et annonça.

- Il a décommandé.

Elle releva ses agaçantes mèches brunes qui lui gâchaient la vue, et raccrocha.

Quand Liz répondit au téléphone et lui dit que Mc fish avait finalement décommander, Jack fut soulagé. Il aurait été prêt à une confrontation mais s'il pouvait l'éviter c'était beaucoup mieux. Jack se rassit sur sa chaise de bureau. Il était plus détendu à présent. Il se décrispa. Il avait eu chaud. Il aurait pu recevoir le politicien mais au fond il n'en avait vraiment pas envie.

C'est un soulagement qu'il ne vienne pas. Merci Liz pour votre travail, même s'il ne vient pas, ça n'a pas servit à rien. J'ai pu voir que vous étiez prête à surmonter cette épreuve et à faire de bonnes choses, à prendre des initiatives constructives. Vous avez été exemplaires aujourd'hui Liz, je vous félicite.

Jack était fière de Liz, c'était une femme vraiment dévoué à sa politique. Il vit que Liz avait l'air aussi soulagé. C'était normal, personne n'avait envie de le voir débarquer.

Bon du coup Liz, je crois que vous allez pouvoir poster les lettres aujourd'hui mais avant vous méritez bien une petite pause pour vous détendre un peu.

C'est vrai que cette incident les avaient stéssé tous les deux. Jack ne savait pas lequel d'eux deux avait été le plus anxieux.

En découvrant que le maire de San Francisco venait faire une visite ici, à New York l’avait passablement stressée. Il lui fallut faire de nombreuse chose afin de l’accueillir comme il se doit, comme par exemple éparpiller quasiment la totalité des agents de sécurité dans toute la ville. Prévenue par la suite qu’il ne venait finalement plus l’avait soulagée. Enfin soulager… pas seulement. Elle était également furieuse de savoir que ses efforts s’étaient relevés insignifiants l’énerva. Elle ne sut plus trop finalement si elle était contente de cette décompensation, mais tenta de ne pas le faire paraître. Si le maire était soulagé, elle se devait de l’être également.

- Oui… De rien. Dit-elle agacée au maire qui la remerciait. Encore une fois.

Elle ne savait pas trop comment réagir à toutes ces intentions du maire, comme la remercier systématiquement à chaque fois qu’elle bougeait un pouce. Elle n’eut cependant pas le courage de le lui dire franchement. Après tout il faisait sa pour la faire plaisir. Ensuite vint un long discours comme quoi elle était exemplaire dans ces « temps » de crise.

- Merci.

Évidemment qu’elle allait se reposer un peu il fallait qu’elle décompresse un peu, avant de poster ces fichus lettres trimestriels sur le comme quoi le maire souhaitait à tous de très bonne vacances, et réduire la sécurité de la ville.

Elle cligna les yeux, tout en se demandant comment elle devrait réagir la prochaine fois qu’un maire venait pour une visite politique. Elle avait peur, bien sur. Elle savait que cette politique était tout à fait contestable. Et si ce gouvernement terminait comme RDA d’après guerre ou l’URSS de Staline ? La prochaine fois ? Le plus tard, si possible…

[~~~> Sujet terminé]

[tu le vérrouille et on en fait un autre?]

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